mercredi 22 octobre 2014


A quand la réhabilitation de ce patrimoine de la cité historique ?



Ruine avancée de la Maison de la Culture de Ouidah

La Maison de la Culture de la cité de Kpassè est dans une ruine avancée. La construction de ce lieu d’échange cultuel a démarré en 1986 et a pris fin en 1999. Il a été fonctionnel de 2000 à 2009. Actuellement, le joyau est dans un état de dégradation qui ne dit pas son nom. En effet, le revêtement au sol est pratiquement inexistant. Les toilettes des lieux sont dans un état piteux. Pareille, pour la toiture qui est dans un mauvais état ainsi que plusieurs autres bâtiments qui entourent l’édifice. Suite au Conseil des Ministres du mercredi 21 Mai dernier, qui s’est déroulé dans la cité historique, nous pouvons affirmer qu’il y a de l’espoir quant à la réhabilitation de ce patrimoine. Lors, d’une visite guidée du président de la République ainsi que du Conseil Communal sur les lieux, le ministre de la Culture de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme face aux caméras a déclaré sans cité de nom qu’une étude pour la réhabilitation a été confiée à un architecte qui a une parfaite connaissance de l’histoire de la ville musée. A l’en croire, une communication sera faite en Conseil des Ministres afin que le coût pour la rénovation du Centre soit inscrit sur une ligne de crédit au budget national qui sera voté en 2015. Il urge que cette promesse faite par l’autorité de tutelle de la gestion de ce bien matériel ne soit une de plus. Alors ministre de la Culture de l’Alphabétisation en Langues Nationales et de la Promotion du Tourisme, Galiou Soglo avait, il y a quelques années promis faire quelques choses pour mettre fin à la ruine qui s’y observe. Rien n’y fit jusqu'à son départ du ministère. A en croire un promoteur culturel, qui a gardé l’anonymat "Cet état dans lequel se trouve la Maison de la Culture de Ouidah date de longtemps. C'est-à-dire, que plusieurs ministres de la Culture de la République se sont su cédés sans qu’aucune solution ne soit trouvée aux difficultés que connait les responsables en charge des lieux" a-t-il précisé. Vivement donc, que cette annonce faite par le ministre Jean Michel Abimbola soit traduite dans les faits pour que Gléxué retrouve sa lettre de noblesse.

Ernest Kinhou


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