dimanche 28 décembre 2014

Patrick Fernando et ses partenaires sèment la joie dans le cœur des enfants

Fondation Regard Aux Cœurs Innocents (Fraci-Bénin)    
Sous la présidence d’honneur de Florentin Tchaou, chef du 10ème arrondissement de Cotonou, et sous le parrainage de : Luc Vlavonou, Maurice Dossouvi, Jean de la croix Quenum et Anselme Vidégla, la Fondation Regard Aux Cœurs Innocents (Fraci-Bénin) que préside Patrick Fernando a semé la joie dans le cœur des enfants. A travers, la 4ème édition de "Noël des Cœurs Innocents" qui a eu lieu le 24 Décembre 2014 à l’Epp Fifadji à Cotonou, des cadeaux ont été distribués accompagnés d’un déjeuner festif aux orphelins. La grande finale du Jeu Concours « Enfants Intelligents » a permis à Déborah Chacha, 8 ans élève en classe de CM1 à Epp Marie Espérance d’emporter un (01) Vtt et une enveloppe financière.

Primer les enfants aux concours Noël des enfants de Fraci-Bénin et semer la joie dans le cœur des enfants en situation difficile. Tel est l’objectif de Patrick Fernando, président de Fraci-Bénin. Invité à prendre la parole, le chef du 10ème arrondissement de Cotonou a dans une improvisation extériorisé la joie qui l’anime quand il se trouve en face de ses administrés qu’il estime être des "administrés particuliers". Car, se sont eux les cadres de demain, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a souhaité bonne chance aux 15 candidats au Jeu Concours "Enfants Intelligents". Pour sa part, Luc Vlavonou, transporteur et parrain de l’événement a dans une brève déclaration demandé des excuses aux parents qui ont fait le déplacement, eu égard au retard qu’a connu la cérémonie avant son démarrage. Selon lui, tout ce que nous faisons, nous l’a faisons pour nos enfants. Pour lui, les enfants sont nos trésors. "J’avais prévu qu’après la cérémonie officielle du démarrage du jeu concours, je vais partir d’ici. Curieusement, je ne sais pas ce qui m’a retenu. Vous voyez ! je suis resté jusqu’à la fin des manifestations. C’est dire, que j’attache du prix à toutes les manifestations dédiées aux enfants" a-t-il laissé entendre. Dans son mot de bienvenue, le président de Fraci-Bénin a dit le but poursuivi en créant la fondation. C’est pour l’émancipation de l’enfant malheureux et ceux en situation difficile que j’ai créé la fondation, a-t-il déclaré avant de lever un coin de voile sur sa vie privée. "J’ai perdu mes parents à l’âge de 16 ans. Tout petit, lorsque j’allais à l’école, mon souhait est de devenir un médecin. Il a fallu que je perde mes géniteurs que mon rêve s’est estompé. Je rends grâce à Dieu pour ce que je suis aujourd’hui. Il a en outre, remercié ses partenaires que sont : Marcel Allagbé, Maurice Hounsouvi, Joseph Prodjinontho, Maxime Azondékon, Lucien Dèyo, les Frères Béhanzin, Donatien de Souza, Odile et Pacôme Yêhouessi, Kabir Fernando, Odile Zinsou, Théophile Babo, Gilles Biguézoton et Melvina Iroko. Il faut mentionner que la chanteuse Toujov a assuré l’animation.                  

Patrick Fernando pdt de Fraci-Bénin au milieu des enfants distingués 



Déborah Chacha, Baudelaine Aïhonnon, Laurelle Gbénindji et Lauviah Vlavonou ont été primées
Le Jeu Concours "Enfants Intelligents" qu’a organisé Fraci-Bénin a connu son épilogue, à travers une grande finale. 15 élèves candidats ont été soumis aux questionnaires. Florent Finagnon et Louis Dossa ont été les membres du Jury. Seules Déborah Chacha, 8 ans élève à Epp Marie Espérance, Baudelaine Aïhonnon 9 ans élève en classe de CM1 à l’Epp Gérard Majella, Laurelle Gbénindji 11 ans élève au CM2 à l’Epp Vèdoko 3 groupe A et Lauviah Vlavonou 9 ans élève au CM2 à l’Epp Wanoudodo ont pu tirer leur épingle du jeu. Le rendez-vous est donné à l’année prochaine.


Ernest Kinhou  

vendredi 5 décembre 2014

Boni Yayi donne le coup de gong de démarrage au palais des Congrès demain

Festival International de Théâtre du Bénin (Fitheb)


La 12ème édition du Fitheb est là. La cérémonie officielle de démarrage des festivités aura lieu le samedi 6 Décembre 2014 au palais des Congrès de Cotonou, sous la présidence du Chef de l’Etat. À travers, cette manifestation le premier magistrat donnera le coup de gong de l’entame des manifestations. En prélude à l’événement, Ousame Alédji directeur du Fitheb a animé une conférence de presse. C’était le mercredi 03 Décembre au siège du Fitheb sis au Ciné Vog de Cotonou. Dans son développement, le responsable en chef de l’organisation de la 12ème édition de la biennale a fait le point des préparatifs pour dire que le comité d’organisation est prêt. "Nous n’allons pas faire un discours puisque ce n’est pas l’occasion. A la place du discours, je vais vous faire le point des préparatifs ainsi que les modifications apportées à la programmation" a dit le directeur par intérim du Fitheb.  En ce qui concerne le village du Fitheb précédemment déclaré sis au Centre de Promotion et de l’Artisanat (Cpa) de Cotonou. Il a fait remarquer que le comité d’organisation a estimé que la Place Lénine à Akpakpa est plus indiquée à accueillir les manifestations. "Les gens ont estimé que le Cpa n’offre pas la garantie. Puisqu’il est ceinturé par une clôture de toutes parts" a-t-il affirmé.  Au sujet de la maladie à virus Ebola qui sévit dans la sous-région ouest africaine. Il a indiqué que des dispositions sont prises par le Gouvernement à l’aéroport, permettant de prendre automatiquement la température des passagers, dès la descente des appareils. Au sujet des entrées aux spectacles, il a souligné que les spectateurs en provenance de l’extérieur doivent télécharger gratuitement sur le site web : www. lefitheb.com. Il s’agit du badge pouvant leur donner accès gratuitement à tous les spectacles "Il n’est pas normal que quelqu’un qui a pris son billet d’avion pour se rendre au festival, on puisse lui vendre les billets" a laissé entendre M. Alédji. Toutefois, il a tenu de préciser que le téléchargement est verrouillé et c’est à partir de l’extérieur du Bénin que c’est faisable.

Ernest Kinhou







mercredi 22 octobre 2014


A quand la réhabilitation de ce patrimoine de la cité historique ?



Ruine avancée de la Maison de la Culture de Ouidah

La Maison de la Culture de la cité de Kpassè est dans une ruine avancée. La construction de ce lieu d’échange cultuel a démarré en 1986 et a pris fin en 1999. Il a été fonctionnel de 2000 à 2009. Actuellement, le joyau est dans un état de dégradation qui ne dit pas son nom. En effet, le revêtement au sol est pratiquement inexistant. Les toilettes des lieux sont dans un état piteux. Pareille, pour la toiture qui est dans un mauvais état ainsi que plusieurs autres bâtiments qui entourent l’édifice. Suite au Conseil des Ministres du mercredi 21 Mai dernier, qui s’est déroulé dans la cité historique, nous pouvons affirmer qu’il y a de l’espoir quant à la réhabilitation de ce patrimoine. Lors, d’une visite guidée du président de la République ainsi que du Conseil Communal sur les lieux, le ministre de la Culture de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme face aux caméras a déclaré sans cité de nom qu’une étude pour la réhabilitation a été confiée à un architecte qui a une parfaite connaissance de l’histoire de la ville musée. A l’en croire, une communication sera faite en Conseil des Ministres afin que le coût pour la rénovation du Centre soit inscrit sur une ligne de crédit au budget national qui sera voté en 2015. Il urge que cette promesse faite par l’autorité de tutelle de la gestion de ce bien matériel ne soit une de plus. Alors ministre de la Culture de l’Alphabétisation en Langues Nationales et de la Promotion du Tourisme, Galiou Soglo avait, il y a quelques années promis faire quelques choses pour mettre fin à la ruine qui s’y observe. Rien n’y fit jusqu'à son départ du ministère. A en croire un promoteur culturel, qui a gardé l’anonymat "Cet état dans lequel se trouve la Maison de la Culture de Ouidah date de longtemps. C'est-à-dire, que plusieurs ministres de la Culture de la République se sont su cédés sans qu’aucune solution ne soit trouvée aux difficultés que connait les responsables en charge des lieux" a-t-il précisé. Vivement donc, que cette annonce faite par le ministre Jean Michel Abimbola soit traduite dans les faits pour que Gléxué retrouve sa lettre de noblesse.

Ernest Kinhou


Plusieurs morts dans la famille Zodéhougan
Drame à Pahou
On aurait cru à une intoxication alimentaire, erreur ! Le drame qui s’est produit dans l’arrondissement de Pahou commune de Ouidah interpelle au plus haut les autorités politico administratives. Selon nos sources, le week-end dernier, le sieur Didier Zodéhougan, membre et responsable de l’Association des Transporteurs de Charbon du Bénin et son épouse ainsi qu’un de leur progéniture ont trouvé la mort. La même source indique que cinq (05) autres personnes membres de la même famille sont actuellement dans un état comateux au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoucou Maga (Cnhu-Hkm) de Cotonou. Selon nos investigations, la famille aurait mangé de l’akassa la veille de la tragédie. Des informations en provenance du Cnhu-HKM indiquent qu’il ne s’agit pas d’une intoxication alimentaire. Les décès sont dus à l’inhalation d’un gaz qui provient de la mise en marche de groupe électrogène, ont affirmé certains proches. En effet, suite aux coupures intempestives de l’énergie électrique, monsieur Zodéhougan a acquit un groupe électrogène. Malheureusement, il a installé l’appareil dans sa chambre. Ainsi, il s’estime échappé aux individus malintentionnés. Cette triste nouvelle vient de mettre en émoi toute la population de la commune de la cité de Kpassè et environs. Nous allons y revenir !
Ernest Kinhou


jeudi 25 septembre 2014



Le trône du roi a déjà un nouvel occupant

48 heures après le décès du roi Tossoh Gbaguidi XIII

Le roi est mort, vive le roi, dit un adage. Moins de 72 heures après sa disparition, le trône du roi de Savalou a déjà un nouvel occupant. Selon nos sources, un régent a pris la place du roi défunt. A en croire la même source, ce dernier, compte assumer les tâches et obligations dudit trône durant les trois (03) prochaines années avant la désignation d’un autre roi. Comme une trainée de poudre, la nouvelle du décès du roi Tossoh Gbaguidi XIII est annoncée la nuit du jeudi dernier. Il a tiré sa révérence des suites d’une courte maladie. Il était âgé de 55 ans. Il a été un fonctionnaire de l’Intendant Militaire à la retraite. Un pan africaniste bon teint, il a inauguré à Savalou, il y a quelques semaines, le panthéon de la résistance africaine.

Ernest Kinhou




mercredi 24 septembre 2014


Le cabinet Rotciv Oméga de Victor Gbénou fait œuvre utile

Initiation des journalistes culturels à la création de blogs

Une douzaine de journalistes culturels d’organes de presse-écrite du Bénin ont suivi, le vendredi 19 Septembre 2014, une formation sur la création de blogs. Marie-Richard Magnidé, conseiller à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) a procédé au lancement de la formation. Le cyber centre du cabinet Rotciv Oméga de Victor Gbénou sis à Agla Hlazounto a servi de cadre au renforcement de capacité.

L’analphabète aujourd’hui est toute personne qui n’est pas initié au Tic, dit une maxime. En vue d’aider les journalistes à créer des blogs sur l’Internet, l’Association des journalistes culturels du Bénin : "Le Noyau Critique", en partenariat avec le Réseau des Journalistes et Animateurs culturels (Rejac) a pris langue avec Victor Gbénou, Dg du Cabinet Rotciv Oméga Consulting. Objectif, renforcer la capacité des journalistes culturels membres desdites associations par la création de blogs. Il sonnait exactement 8 heures 50 minutes quand le véhicule du Conseiller à la Haac s’immobilisa devant l’immeuble abritant le Cabinet Rotciv Oméga. S’ensuit, les salutations et autres accolades. Marcel Kpogodo, directeur de la publication du quotidien "Le Mutateur", président de l’association "Le Noyau Critique" a, à travers une cérémonie forte simple de lancement, remercié Marie-Richard Magnidé qui malgré ses multiples préoccupations a fait le déplacement. Il a également remercié le Dg du Cabinet Rotciv Oméga Consulting qui a mis à la disposition des journalistes ses installations. "Le partenariat entre le Cabinet Rotciv Oméga
    
  "C’est un devoir pour moi d’être à vos côtés", dixit Marie-Richard Magnidé
et les deux associations ne fait que commencer", a fait observer M. Kpogodo. Prenant la parole, le Dg du cabinet Rotciv Oméga Consulting a fait la genèse de son cabinet. C’est suite à son doctorat brillamment obtenu en France qu’il a ouvert le cabinet qui se charge d’aider les hommes d’affaires à s’installer au Bénin. Par ailleurs, il rappelé qu’il a été journaliste. Il a remercié les professionnels des médias pour tout ce qu’ils font pour le développement culturel de notre pays. "Je connais le conseiller depuis plus de 15 ans. C’est-à-dire, lorsqu’il était avec Napoléon Agapit Maforikan et d’autres", a-t-il précisé avant d’ajouter "Je le remercie pour sa simplicité". Selon lui, le blog est un outil qui permet de se valoriser. Pour lui, le blog c’est la liberté individuelle de s’exprimer que l’on offre à la critique de l’autre "Le blog est aussi une thérapie. Il permet de faire ressortir les ressentiments que l’on a après un dur labeur de rédaction", a-t-il laissé entendre. Dans son allocution de lancement, le Conseiller à la Haac a extériorisé le plaisir pour lui, d’être aux côtés des journalistes. "C’est un devoir pour moi d’être à vos côtés" a déclaré M. Magnidé avant de poursuivre "Chaque fois que les journalistes m’invitent je serai là". Parlant de la formation, il a indiqué que c’est une bonne chose que d’organiser des séances de renforcement de capacités "Le blog vous permet de vous éclater dans la mesure que les rédactions ont une ligne éditoriale" a affirmé Marie-Richard Magnidé. Mentionnons que Marcel Kpogodo et Rodéric Dèdègnonhou, de l’Agence’ Bénin Presse (Abp), ont assuré l’encadrement.  

Ernest Kinhou



samedi 20 septembre 2014

Pierre Hounti Kiki et ses seins portent le MMP sur les fonts baptismaux



Pierre Hounti Kiki et ses seins portent le MMP sur les fonts baptismaux

Pour la paix au Bénin

Pierre Hounti Kiki, une figure emblématique du monde culturel et au sein de l’enseignement au Bénin, à la tête d’une flopée de personnalités ont porté sur les fonts baptismaux, le Mouvement des Messagers de la Paix (MMP). C’était le mercredi 17 Septembre 2014, à travers un congrès constitutif. La salle Rouge du palais des Congrès de Cotonou a abrité la cérémonie riche en sonorité.

"La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement" a dit feu président Félix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire. Faisant sienne cette phraséologie, des personnalités du monde de l’enseignement, celui culturel ainsi des gardiens de nos traditions se sont réunis au sein d’un creuset pour donner naissance à ce mouvement. Ils ont été nombreux à faire le déplacement pour être témoins de la cérémonie. Les populations de la Vallée de l’Ouémé en grand nombre, les enseignants des lycées et collèges, les artistes de la chanson traditionnelles du Bénin ont massivement fait le déplacement pour soutenir le président du Comité d’organisation qui en fait est le président de l’Association des chanteurs et musiciens traditionnels du Bénin. Pour ce faire, les artistes de la chanson traditionnelle du Bénin tels que : Minamon venue de Bohicon, Agossou Renouveau, Les Frères Jumeaux venus de Tori, Sèhoui, Dédomey ainsi que plusieurs autres ont presté pour tenir en halène les congressistes.



                              Différentes allocutions ont meublé le congrès
Invité à prendre la parole, Pierre Hounti Kiki, président du Comité d’organisation a fait la genèse du mouvement. Selon lui, c’est depuis 1989 quand notre pays a traversé une crise exceptionnelle que l’idée de créer le mouvement a germé en lui et faute de moyen, il n’a pas pu le faire. Pour lui, ce qui se passe actuellement, par rapport à la situation socio économique et politique de notre pays l’a poussé à se demander : s’il n’est pas opportun de mettre en place le Mouvement des Messagers pour la Paix "Bénin Violence Zéro" ? Il a parlé de la chanteuse Vivi l’Internationale qui à travers une de ses chansons a invité les Béninois à avoir un comportement de paix. C’était pendant les moments crucials de l’ère du renouveau démocratique. C’est-à-dire, dans les années 1996- 2001… lors des alternances au pouvoir où une psychose de guerre civile a plané sur le pays. Il a paraphrasé feu Monseigneur Isidore de Souza pour dire "Qu’aucun vain de sang ne nous éclabousse et nous entraine dans le flot". Par ailleurs, il a exhorté chaque citoyen à véhiculer le message de la paix pour la sauvegarde de la démocratie. Il a levé le voile sur les quatre (04) canaux que constituent les commissions à travers lesquelles les objectifs seront atteints notamment : la commission pour l’Education, celle pour la Culture, la Presse ainsi que la Société Civile. Il n’a pas manqué d’indiquer que le MMP est un mouvement apolitique. Il a remercié les populations venues nombreuses de la Vallée de l’Ouémé pour le soutenir. Il a cité : Gankon Gbessi, Roger Aguidissou, Pierre Djèmin, Adjignon Hambladji et d’autres. Tour à tour, plusieurs autres personnalités sont montées au pupitre pour véhiculer le même message de paix à savoir : l’ex-ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Damien Zinsou Modérant Alahassa, les Honorables députés à l’Assemblée Nationale : Eric Houndété et El Hadj Malèhossou. Dans une improvisation, Sa Majesté Sion Adékilimou roi de la Vallée a prié pour le MMP naissant.

Ernest Kinhou

Bureau Exécutif National du MMP "Bénin Violence Zéro"
-Hounnon Bèhumbéza, président d’honneur
-Pierre Hounti Kiki, président Bureau Exécutif National MMP
-Sa Majesté Sion Adékilémou, premier vice-président
-Martin Bakary, deuxième vice-président
-Bourou Assouma, troisième vice-président
-Christophe Aïssi, trésorier général
-Euloge Armand Adjovi, Secrétaire général
-Hyacinthe Worou, secrétaire général adjoint
-Laurentine Davo Adossou, secrétaire chargée de l’organisation
-Michack Dossou, en charge de l’organisation
-Pierre Agossavi, secrétaire en charge de l’organisation
-Happy Goudou, secrétaire à la communication
-Martial Dossou alias Domal, secrétaire adjoint à la communication
-Herman Aniambossou, en charge de la communication
-Symphorien Zanklan, en charge de la Commission Culture



                    


lundi 11 août 2014


Le défilé civil aux calendes grecques ?
Baromètre de la vitalité économique et culturelle
Commémoré chaque année, la fête du 1er Août, date d’accession du Bénin à la souveraineté internationale est une fois encore célébrée dans la sobriété. Crises économique et financière obligent. Est-ce une raison pour ranger aux calendes grecques, le défilé civil qui révèle la potentialité économique, financière et culturelle ainsi que l’ingéniosité des Béninois?

A l’impeccable défilé militaire du 1er Août dernier, manquait celui civil qui révèle l’ingéniosité et la culture des Béninois. La chose s’observe depuis quelques années maintenant. La crise économique et financière est passée par là. Ainsi, il y a quelques années, les Béninois en tout cas le bas peuple n’est plus invité à prendre part au défilé commémorant l’accession de la République à la souveraineté internationale. Combien cela pourrait coûter à l’Etat ? On se souvient que pendant le régime militaro-marxiste du Général Mathieu Kérékou, il est demandé aux sociétés ainsi qu’aux entreprises de l’Etat de prendre les dispositions pour une participation active de ces entités publiques aux festivités du 30 Novembre. Appelé les trois glorieuses, c’est-à-dire, le 30 Novembre 1972, 30 Novembre 1974 et 30 Novembre 1975. La première rappelle la proclamation du Discours programme du Gouvernement militaire révolutionnaire (GMR) d’alors. La seconde, la date à laquelle la République du Dahomey est devenue République Populaire du Bénin (RPB) avant de devenir la République du Bénin (RB) lors de la Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990. La troisième, la proclamation de l’idéologie marxiste léniniste qui constitue la boussole de la gouvernance politique. Cette manifestation a révélé des talents que ce soit dans le domaine artistique, économique et culturel de notre pays. A en croire, Jean Dossou-Yovo, alias Jeannot, réparateur des postes radios et téléviseurs à Sikècodji, c’est grâce au défilé qu’un jeune amateur de l’électronique à Sèmè s’est fait dévoiler au Chef de l’Etat. "Il a monté, grâce à la récupération des objets électroniques, une station radio amateur qui émet à partir d’un cabane de chez lui" a-t-il confié avant d’ajouter "Il a fabriqué une cabine téléphonique à partir de laquelle avec 25 FCFA les auditeurs peuvent aller chez lui pour faire des dédicaces". Quelques jours plus tard, ce passionné de la radio et de l’électronique a été reçu en audience par le Général Mathieu Kérékou afin de faire des démonstrations par rapport à sa dextérité. "A partir d’un poste transistor, il a montré au président de la République qu’il est capable de monter un appareil récepteur/émetteur" a expliqué M. Dossou-Yovo avant d’indiquer que nombre d’artistes toutes catégories confondues ont été découverts grâce aux défilés. 
                                                  
                                   Les avis des citoyens
Pour Alphonse Ahéhéhinnou, administrateur civil à la retraite, le président Boni Yayi ne peut jamais ranger aux calendes grecques le défilé civil puisque c’est une tradition. "C’est à cause de la situation économique et financière morose du pays que le Chef de l’Etat a dû mettre un terme au défilé civil" a fait comprendre le septuagénaire. Il soutient par ailleurs qu’il y a une pagaille qui s’observe au passage des civils lors des défilés du 1er Août. "Voyez comment les motos des conducteurs de Zémidjan émettent de la fumée pour polluer l’environnement. Cela n’honore pas notre pays. Surtout, lorsque les délégations étrangères commémorent l’anniversaire avec nous. Nous prenons la France tout le temps comme point de mire. Avez-vous vu une fois des contingents civils défiler, lors de la fête du 14 Juillet dans l’Hexagone ?" s’est-il interrogé. Avis contraire pour l’animateur radio sur Océan FM. Selon M. Adohouannon alias "Balle aux pieds" de la radio des défis, il est inconcevable que le défilé civil soit délaissé depuis l’avènement du régime du président Boni Yayi. "Ce qui s’est passé à Parakou que j’ai regardé sur la télévision nationale est plus édifient que ce qui s’est déroulé à Cotonou. Je veux parler du défilé civil qui a eu lieu à Parakou à l’occasion de la fête du 1er Aout 2014. La seule fausse note est le camion militaire de surcroît dont le moteur n’a de cesse fumer tout le temps" a-t-il fait remarquer. Il a conseillé que les fois prochaines, de pareils engins soient mis de côté pour la beauté de la fête. Il a mis l’accent sur les tableaux qu’a présenté le Ballet National à travers les festivals dans le monde pour dire : "la troupe théâtrale nationale a honoré le Bénin à travers le monde. Pourquoi ne veut on pas que les Béninois savourent les merveilleux pas de danse des acteurs" a-t-il demandé. Le masque Guèlèdè du Bénin est déclaré patrimoine mondiale par l’Organisation des Nations Unies pour la Culture, la Science et l’Education (Unesco), a-t-il laissé entendre. Pourquoi ne veut on pas que ceux qui ne l’ont jamais vu de près puissent le voir défiler une fois dans leur vie ? a-t-il questionné. Au total, le défilé civil intéresse au plus haut les citoyens. Le pouvoir n’a pas conscience de l’importance qu’attachent les citoyens au défilé civil. Vivement donc que le défilé civil prenne place au côté de celui militaire. Reste à la hiérarchie militaire, d’organiser des répétitions, à l’instar des soldats à l’endroit des citoyens ciblés. Cela pourrait arranger un tant soi peu l’indiscipline criard observé jusque là.   

 Ernest Kinhou

samedi 9 août 2014

Léon Glèlè, phytothérapeute, de père en fils

Coup de projecteur sur un naturothérapeute


La quarantaine, Léon Glèlè Attanhounto est un chercheur naturothérapeute. Il a son cabinet sis à Agla Akplomè en face de la Pharmacie Cristal Santé Maison Vigan à Cotonou. Il s’est confié à nous suite à un échange. Zoom sur un spécialiste de traitement de plusieurs affections qui rongent les populations.

Léon Glèlè Attanhounto

La phytothérapie de père en fils, voilà ce qui caractérise Léon Glèlè Attanhounto. A travers, l’Ong Sexo-Verte, qui est un groupement de promotion bien formée par les vieux sages des départements du Zou et des Collines qui a pour vocation presque sacerdotale : d’aider les populations. Il aide ceux qui viennent à lui à trouver une solution aux problèmes de santé qu’ils rencontrent. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il a fait observer qu’outre l’héritage paterne, il est allé au Ghana puis au Mali pour se faire former. Il a parfaire sur plusieurs années sa connaissance notamment sur la conservation des médicaments à base des plantes. Ainsi, il s’est spécialisé sur la guérison de plusieurs affections telles que : la fatigue sexuelle chez l’homme et la femme, le traitement de l’hémorroïde à la forme fistule annale, toutes les formes d’envoutement, le traitement des difficultés à concevoir chez la femme et chez l’homme etc. Tous ses produits sont soumis au système de contrôle sur place. Selon lui, il est inconcevable que de nos jours les esprits malveillants continuent à agir sur la vie des humains.


Des produits "Made in Bénin" appréciés par les populations

Grace à une simple eau, il est capable de prier les esprits des mânes de nos ancêtres à lui révéler le passé, le présent et l’avenir dans la vie de l’être humain, a-t-il déclaré. Dans le domaine de la spiritualité, grâce à son "Bague Cica", tout ceux qui l’a porte sont protégés contre la sorcellerie, toute sorte d’envoutement ainsi que les accidents de la circulation provoqués. "Houéli-Dadalèton", est une haute puissance de protection et chance à la forme de radât pour la protection de maison familiale, domicile privé, société privée, chantier en construction, boutique, garage, atelier etc. En ce qui concerne les savons, il dispose de "Savon de Sexe" qui est un savon naturel qui fortifie et redynamise les nerfs sexuels et évite la faiblesse sexuelle totale ou spontanée, l’éjaculation précoce et le développement de la verge. 

Le produit "Sexo-Verte"
Le "Libido Plus" est une poudre qui régularise et fortifie les nerfs sexo-frigides. Elle traite la fatigue sexuelle et augmente le sperme en quantité et en qualité. Des produits améliorés et adaptés tels que : "Gestation Vibahundé", qui est un mélange de plantes et de racines médicinales. Il traite spécialement toutes les formes de stérilité chez la femme. Il guérit les kystes, le fibrome, myome et toute autre anomalie gynécologique. "Hémo-Fusiol", est une solution buvable qui guérit définitivement et en peu de temps toute sorte d’hémorroïde interne et externe ainsi que toute formation fistule anale. Il vous épargne aussi des troubles de foi et menstrues chez la femme. 



"Diabètoline", est un médicament qui régularise le taux de glycémie et favorise le bon fonctionnement du pancréas. C’est l’ennemie du diabète simple et chronique. "Tisane Santé Plus", est une antibiotique forte action sur toutes les infections urinaires ou vaginales. Qu’il s’agisse de la chaude pisse, gonococcie, du chancre mou, c’est le meilleur traitement. Il purifie même les spermatozoïdes et augmente la fécondité chez l’homme. "Anti-Palu Verte", combat le paludisme. C’est une solution buvable anti-paludique contre les microbes hématozoaires infectés dans le sang par l’anophèle pour une immunité de garantie en six (06) mois. La liste n’est pas exhaustive. Il existe de nombreux autres produits à base des plantes que nous n’avons pas pu citer. Il est aux contacts : 96 561 431/ 95 717 973


Ernest Kinhou

mercredi 18 juin 2014

Parole à Schadrac Agossou, artiste de la chanson Gospel

"Ma mission est de nourrir les âmes faibles à travers mes chansons"


Schadrac Agossou, chantre de l’Eternel est dessinateur de profession. Passionné du bon son dès le bas âge, il excelle actuellement dans la musique Gospel pour louer l’Eternel. Il a à son actif, un album dont le morceau intitulé : "Dona" en vidéo clip passe actuellement en boucle sur les chaînes de télévision de la place.

Culture Actu : Qui êtes-vous ?  
Schadrac Agossou : Je m’appelle Schadrac Agossou, chantre de l’Eternel. Je fais de la musique Gospel. Je suis dessinateur de profession. Aujourd’hui, je loue l’Eternel à travers mes chansons. Ma mission est de véhiculer l’Evangile à travers mes chants. Mon rôle est de nourrir à travers mes compositions les âmes faibles.

Outre la musique Gospel, quelle sorte de musique pratiquez-vous?
Je fais de la musique Gospel. Vous savez dans la musique Gospel, il y a un peu de tout. 

Quand est-ce vous avez commencé par pratiquer la musique Gospel ?
J’ai commencé la musique depuis ma tendre enfance. Pratiquement à l’âge de six (06) ans. C’est un don que Dieu m’a donné qui s’est développé en moi. A l’instar, de tout jeune gens béninois, j’ai joué avec les bidons. Très jeune je me suis intéressé à la musique au point que parfois j’interprétais certains artistes de la chanson.

Vous avez combien d’albums à votre actif ?
Mon premier album s’intitule "Aménuvéla". Ce qui signifie Dieu de grâce. C’est en langue Ewé du Togo. Sur cet album, il y a neuf (09) morceaux, dont entre autres : "Aménuvéla" qui a donné naissance à l’album. "Mijaya", "Dona" qui est le morceau chouchou des Béninois. "Akpé dada" qui veut dire, l’heure de remerciement a sonné. "Non atchédji" qui exhorte à la vigilance car, la venue de Jésus-Christ est proche. "Aménuvéla" qui est un remix. Il faut mentionner que le morceau intitulé "Aménuvéla", il y a dix (10) ans avait fait l’objet d’un clip qui passait en boucle sur les chaînes de télévision de la place. Cette chanson est très appréciée par le public au point que les gens en demandent. Ce qui m’a permis de réaliser son single dans le temps. C’est dire, que ce morceau existe non seulement en single, il est également sur l’album sur lequel il porte le titre. La première version est chantée sur de la musique Rumba.

Qu’elle appréhension tu as du phénomène de la piraterie ?
Selon moi, la piraterie des œuvres phonographiques tue l’industrie culturelle. A travers ce dernier, elle détruit l’artiste. A un certain moment, je suis obligé de faire fi de cette gangrène pour avancer. Parce qu’à force d’y penser, vous n’allez rien faire. J’ai confiance en Dieu et je sais qu’Il va me soutenir face à ces criminels que sont les pirates des œuvres phonographiques. Le Bureau Béninois des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (Bubedra) doit redoubler de vigilance afin de traquer par tous les moyens ces bandits qui vivent sur le dos des artistes. Je suis sociétaire du Bubedra. Je paie régulièrement les timbres hologrammes du Bubedra.

Vos projets immédiats ?
Mon ambition est de sortir l’album vidéo de "Aménuvéla". Par la suite, organiser un géant concert pour le lancement. Vous s’avez avec le développement de la technologie, aujourd’hui, les gens préfèrent avoir l’album vidéo plutôt celui Cd audio. Pour ce faire, nous sommes entrain de battre des pieds et des mains afin de rendre disponible la vidéo clip de l’ensemble des titres de l’album. A cet effet, je lance un appel à toutes personnes généreuses pouvant m’aider à réaliser ce vœu, ne serait ce que par un appui matériel ou logistique. Mon appel va également à l’endroit des sponsors à qui je promets un partenariat gagnant/gagnant. Je suis joignable au téléphone numéro 00229 97 38 87 81, mon Email : schadrac2000@gmail.com

Votre mot de fin ?
Je remercie le peuple béninois d’avoir accepté mon album. Je lui demande de prendre cette œuvre comme une source de bénédiction et de méditer sur tous les morceaux. Ainsi, l’Eternel Tout Puissant pourvoira à leur désir.


                                                                                               Propos recueillis par Ernest Kinhoun