mercredi 18 juin 2014

Parole à Schadrac Agossou, artiste de la chanson Gospel

"Ma mission est de nourrir les âmes faibles à travers mes chansons"


Schadrac Agossou, chantre de l’Eternel est dessinateur de profession. Passionné du bon son dès le bas âge, il excelle actuellement dans la musique Gospel pour louer l’Eternel. Il a à son actif, un album dont le morceau intitulé : "Dona" en vidéo clip passe actuellement en boucle sur les chaînes de télévision de la place.

Culture Actu : Qui êtes-vous ?  
Schadrac Agossou : Je m’appelle Schadrac Agossou, chantre de l’Eternel. Je fais de la musique Gospel. Je suis dessinateur de profession. Aujourd’hui, je loue l’Eternel à travers mes chansons. Ma mission est de véhiculer l’Evangile à travers mes chants. Mon rôle est de nourrir à travers mes compositions les âmes faibles.

Outre la musique Gospel, quelle sorte de musique pratiquez-vous?
Je fais de la musique Gospel. Vous savez dans la musique Gospel, il y a un peu de tout. 

Quand est-ce vous avez commencé par pratiquer la musique Gospel ?
J’ai commencé la musique depuis ma tendre enfance. Pratiquement à l’âge de six (06) ans. C’est un don que Dieu m’a donné qui s’est développé en moi. A l’instar, de tout jeune gens béninois, j’ai joué avec les bidons. Très jeune je me suis intéressé à la musique au point que parfois j’interprétais certains artistes de la chanson.

Vous avez combien d’albums à votre actif ?
Mon premier album s’intitule "Aménuvéla". Ce qui signifie Dieu de grâce. C’est en langue Ewé du Togo. Sur cet album, il y a neuf (09) morceaux, dont entre autres : "Aménuvéla" qui a donné naissance à l’album. "Mijaya", "Dona" qui est le morceau chouchou des Béninois. "Akpé dada" qui veut dire, l’heure de remerciement a sonné. "Non atchédji" qui exhorte à la vigilance car, la venue de Jésus-Christ est proche. "Aménuvéla" qui est un remix. Il faut mentionner que le morceau intitulé "Aménuvéla", il y a dix (10) ans avait fait l’objet d’un clip qui passait en boucle sur les chaînes de télévision de la place. Cette chanson est très appréciée par le public au point que les gens en demandent. Ce qui m’a permis de réaliser son single dans le temps. C’est dire, que ce morceau existe non seulement en single, il est également sur l’album sur lequel il porte le titre. La première version est chantée sur de la musique Rumba.

Qu’elle appréhension tu as du phénomène de la piraterie ?
Selon moi, la piraterie des œuvres phonographiques tue l’industrie culturelle. A travers ce dernier, elle détruit l’artiste. A un certain moment, je suis obligé de faire fi de cette gangrène pour avancer. Parce qu’à force d’y penser, vous n’allez rien faire. J’ai confiance en Dieu et je sais qu’Il va me soutenir face à ces criminels que sont les pirates des œuvres phonographiques. Le Bureau Béninois des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (Bubedra) doit redoubler de vigilance afin de traquer par tous les moyens ces bandits qui vivent sur le dos des artistes. Je suis sociétaire du Bubedra. Je paie régulièrement les timbres hologrammes du Bubedra.

Vos projets immédiats ?
Mon ambition est de sortir l’album vidéo de "Aménuvéla". Par la suite, organiser un géant concert pour le lancement. Vous s’avez avec le développement de la technologie, aujourd’hui, les gens préfèrent avoir l’album vidéo plutôt celui Cd audio. Pour ce faire, nous sommes entrain de battre des pieds et des mains afin de rendre disponible la vidéo clip de l’ensemble des titres de l’album. A cet effet, je lance un appel à toutes personnes généreuses pouvant m’aider à réaliser ce vœu, ne serait ce que par un appui matériel ou logistique. Mon appel va également à l’endroit des sponsors à qui je promets un partenariat gagnant/gagnant. Je suis joignable au téléphone numéro 00229 97 38 87 81, mon Email : schadrac2000@gmail.com

Votre mot de fin ?
Je remercie le peuple béninois d’avoir accepté mon album. Je lui demande de prendre cette œuvre comme une source de bénédiction et de méditer sur tous les morceaux. Ainsi, l’Eternel Tout Puissant pourvoira à leur désir.


                                                                                               Propos recueillis par Ernest Kinhoun